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Chants de mer, de marins et autres...
22 février 2009

Le cycle d'Elric

Elric_1

J'ai pu découvrir le cycle d'Elric, de Michael Moorcock, un classique de la littérature Fantasy grâce à un ami qui m'a prêté ce coffret regroupant les 7 volumes de la saga :
- Elric des dragons paru en 1972 sous le titre de "Elric of Melniboné" traduit par Daphné Halin,
- La forteresse de la perle, 1989, "The fortress of the pearl", traduction de Gérard Lebec,
- Le navigateur sur les mers du destin, 1976, "The sailor on the seas of fate", traduction de George W. Barlow,
- Elric le nécromancien, 1977, "The weird of the white wolf", traduction de Michel Demuth et Franck Straschitz,
-La sorcière dormante, 1977, "The sleeping Sorceress", traduction de Michel Demuth,
- L'épée noire, 1977, "The Bane of the Black Sword", traduction de Franck Straschitz,
- Stormbringer, 1977,  traduction de Franck Straschitz.

Ce cycle, que l'on pourrait appeler les chroniques de l'épée noire est un recueil de nouvelles parues dans la revue Science Fantasy au cours des années 60 (le premier tome comporte une préface de 1967 dans laquelle l'auteur explique en détail la genèse de cette saga).

L'action se situe dans un monde partagé entre la Loi et le Chaos, qui précède la création du monde des Hommes
.
L'ensemble des nouvelles est très intéressant, le style est direct, sans fioritures, et l'imagination de l'auteur est vraiment débordante, c'est presque un concentré des univers de la science fiction. Je pense que nombre de scénaristes de films ou d'écrivains se sont nourris de ces pages.

On suit les pérégrinations de ce héros plutôt solitaire armé de son épée Stormbringer qui boit les âmes de ceux qu'elle tue et y puise sa force et celle de son maître, souvent dénué de scrupules, dans ses combats ou ses alliances avec les sorciers, les voleurs de rêves, les guerriers, les peuples décadents, les politiciens assoiffés de pouvoir, les revenants, les dieux, les forces de l'au-delà.... et chaque épisode est rempli de rebondissements.

Elric___2

Pour ma part j'ai préféré deux recueils :
- "le navigateur sur les mers du destin" qui clôt en quelque sorte la première partie de la quête du héros, lorsque celui-ci, à la tête d'une flotte de marchands détruit sa cité de Melniboné pour être finalement trahi par sa propre épée qui tue Cymoril, l'amour de sa vie, puis perdre la bataille, assailli par ses propres dragons, une vraie tragédie,
- "Stormbringer" qui termine la saga, en donnant tout leur sens aux histoires qui la composent et montrent à quel point on a traversé un univers complet, organisé, entièrement né de l'imagination, le "multivers" ; j'avais eu la même impression en lisant la série des "fondation" de Isaac Asimov.

Elric___3

Pour conclure je dirais que cette somme de près de 1500 pages se lit très bien et mérite le temps passé... dans un autre monde ! Un seul regret, mineur, lié à la construction du texte écrit comme une succession de nouvelles (normal puisque ces textes ont été publiés dans une revue), certaines explications sur Elric, sur son épée, sur certains mondes ou personnages reviennent régulièrement et crée une répétiton inutile lorsqu'on parcourt la série d'une traite.
Si vous aimez l'aventure, embarquez vous avec le prince sorcier albinos.

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