Les déferlantes
Avec une photo de couverture comme celle là et un titre aussi maritime, j'ai forcément eu le regard attiré... mais la lecture de ce roman de Claudie Gallay paru aux Editions du Rouergue en 2008 me laisse un peu mitigé.
Tout d'abord le rapport à la mer est très oppressant et j'ai été séduit par l'écriture (que j'associe à celle d"Anna Gavalda), pris dans l'atmosphère du récit, des personnages pittoresques, attachants et un peu à la dérive ou décalés, Max, Raphaël, Monsieur Anselme, une impression de plonger dans une histoire vraie, de vieilles rancunes familiales sous lesquelles couvent des secrets. L'ambiance créée par l'auteur m'a donné envie de lire d'un trait et puis bizarrement lorsque l'intrigue a finit de se mettre en place, le dénouement est devenu rapidement prévisible et la fin un peu laborieuse.
Dommage, j'ai trouvé beaucoup d'humanité, de la finesse, mais avec une centaine de pages de moins ce livre aurait été bien plus réussi, même si l'on comprend que les secrets enfouis mettent du temps à remonter à la surface.