29 janvier 2006
Korgom (encore...)
La magie continue, le désert n'est pas si loin, on sent son souffle chaud et sec, on sent la soif et on comprend la valeur de l'eau.
Quand nous partions au lointain pour de bien étranges méharées, l'air bleu, si glacial des froides nuits intenses nous enveloppait dans l'infini, nous faisait percevoir un éclat de la réalité profonde de l'humanité.
Tout cela est si loin, s'éloigne encore, se meurt peu à peu comme sont mortes petit à petit les légendes. Il n'y a plus qu'apparences et façades, masques et décors. Chacun se fourvoie dans ce théatre de dupes cherchant à tirer sa propre son épingle du jeu, et sans s'en rendre vraiment compte se trouve à son tour perdu dans le labyrinthe du monde creux que nous laisserons à nos enfants.
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