Apparemment

Un rorqual commun qui vole dans le ciel du Saint Laurent, ça n'existe pas... (dommage pour moi, je ne fais que paraphraser une vieille histoire de fourmis)
Mais si, la lune existe, le rorqual existe, mais alors que l'apparence est reine et que le ciel dit la vérité, on voit bien que les supports disent la vérité aussi, et cette vérité là nuit au rêve.
D'aucun, bien intentionné pourrait se dire que cette statue pour touristes en mal de sensations fortes a bien ce qu'elle mérite, puisqu'on voit bien qu'elle est fausse, mais... pourquoi ne pas rêver ? Pourquoi se dire que les supports sont là ? Pourquoi un rorqual n'aurait-il pas le droit de nous faire rêver en volant, alors qu'il le fait si bien en nageant ?
La limite entre rêve et réalité n'est finalement dictée que par d'obscures conventions.